Depuis trois ans, Jean Nérac a abandonné les concours médicaux et mène la vie joyeuse d’un simple étudiant. Marianne, son ancienne fiancée, n’est plus qu’un souvenir parmi d’autres. Une lettre venue du Cantal va marquer un tournant : Clément, un condisciple installé là-bas, lui demande de venir remplacer le docteur Delpuech, vieux et malade. À Peyrac-le-Château, sous la houlette de cette haute et belle figure, Jean va s’initier au rude métier de médecin de campagne. Une existence souvent difficile, comme en témoigne le cas du jeune médecin Ricaud, en échec ; à moins qu’on ne soit un peu affairiste, comme le docteur Bonnafy. Mais au contact de ces personnalités très diverses, et parfois décevantes, Jean constate la permanence d’un idéal – soigner – maintenu avec une intégrité et une conscience professionnelle intactes.