L’homme est depuis longtemps dissimulé dans un angle du mur et bondit dès qu’il s’imagine surpris. Zulbekian a à peine le temps d’entrevoir sa silhouette déformée par les plis d’une djebella brunâtre et l’éclair luisant d’une lame courbe... En une fraction de seconde, il songe au revolver coincé dans sa ceinture, mais la panique, la certitude qu’il a de son destin, le paralysent. Quelque chose dans ses prunelles comme une lumière trop crue et il veut hurler sa terreur... Mais il est déjà trop tard. L’homme lui plaque la main sur la touche et lui tranche la gorge.