Les fausses conférences de presse de Thierry Le Luron

Raymond Barre : • Le phénomène Barre, qui est postérieur à 1981, repose sur son propre fondement et, croyez-moi, il est bien assis... • Si la gauche est vraiment porteuse d’un message, il est grand temps qu’elle le mette à la poste ! Georges Marchais : • Ça fait un moment qu’la cote à Mitterrand elle dégringole. Mais Papy, il s’accroche : Papy fait d’la résistance. • Si qu’j’étais candidat à l’Élysée, mon slogan serait : “Marchais dedans. Du bonheur pour sept ans.” Edgar Faure : • Si je n’ai pas été président de la République, c’est tout simplement parce qu’il y avait déjà une girouette sur l’Élysée, et cela aurait fait double emploi ! • Au lendemain de son élection, j’ai dit à Monsieur Mitterrand : “Monsieur le Président, je suis mitterrandiste de naissance, c’est-à-dire depuis hier !” Gaston Defferre : • Que je mente ou que je dise la vérité, peu importe puisqu’on ne comprend pas ce que je dis. • Quand j’ai un message à transmettre à M. Mitterrand, je lui envoie une bafouille. Jacques Chirac : • En Israël, j’ai appris que depuis 1981 les Français viennent de plus en plus au Mur des lamentations. • Moi aussi, comme M. Mitterrand, j’aurais reçu Mme Brigitte Bardot à l’Élysée, mais je n’aurais pas attendu qu’elle ait cinquante ans pour le faire ! François Mitterrand : • J’ai modifié le gouvernement dans l’espoir que Mme Lalumière m’aide à remonter le courant. • M. Claude Cheysson garde toute mon estime, mais il était devenu la bête noire des Africains. Valéry Giscard d’Estaing : • En 1988, quand je me réinstallerai à l’Élysée, je me ferai projeter le film : “Par où t’es rentré ? On t’a pas vu sortir !” • M. Beregovoy se gargarise de mots en brandissant des taux d’inflation qui ne correspondent à rien : c’est le poids des mots et le choc des faux taux ! Etc.