Alex arrive chez lui, et c’est aussi vide que chez Chloé, maintenant tout ressemble au néant, un bout de sa vie est resté accroché quelque part. Il essaie de le récupérer, tire dessus, n’y arrive pas, recommence, échoue encore, s’en va en vacances pour tenter d’oublier, d’oublier quoi, ou qui ? Un morceau de bonheur sur lequel il s’était posé et qui lui fait peur ? Une fille trop belle, trop vivante, trop idéale pour être réelle ? L’amour, c’est fragile, fugace, insaisissable. Miraculeux. Alex l’avait trouvé... Il l’a perdu. Bêtement. Lâchement. Péché d’orgueil et de jeunesse : il ne voulait pas s’attacher, il avait peur d’être heureux. Comme dit Gainsbourg : Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve... Son histoire, Alex la raconte à Marion, cinq ans plus tard. Marion, gamine fragile, fugace, insaisissable...