Roman consacré aux géants de l’agro-alimentaire, L’empereur de la faim, sous le manteau transparent de la fiction, est la saga authentique des grandes fortunes du grain et de la viande, des magnats du sucre et du beurre. Derrière eux ? Des dynasties, des alliances, des trahisons, des secrets d’alcôve et toute une clientèle de vassaux, de taupes, de fonctionnaires et d’hommes de main prêts à tout pour prendre leur part du gâteau. Comme toile de fond ? Quarante-cinq millions d’êtres qui meurent chaque année de faim : pour les uns une terrible question de survie, pour les autres une source d’argent inépuisable. Au fil de l’action L’empereur de la faim décrit pourquoi, comment “l’arme alimentaire” est devenue l’enjeu phénoménal de la lutte qui oppose l’Europe aux États-Unis. Une guerre faite de chantages, de pressions politiques, de paris, de bluffs, de pots de vin, avec d’un côté, le principal client solvable, l’U.R.S.S., de l’autre, un marché poubelle pour l’Europe, le tiers monde. Mais à trop tirer sur la ficelle les affameurs vont voir se dresser contre eux l’arme du désespoir : le terrorisme incarné par Nioro, un diplomate tiers-mondiste. Avec lui deux hommes chercheront à atteindre la tête du système : Antoine Cère, un journaliste, et Roy Barley, “envoyé spécial” de la Maison-Blanche. De ce monde de richesse et de coups de poker planétaires, ce roman à clefs, mené tambour battant, nous livre tous les secrets, y compris les dessous de cartes des grands marchés politico-économiques passés avec le Kremlin.