Frigide ! Ce mot que lui lançait sans cesse Robert, son mari, obsède encore Djinn. Et pourtant cet être brutal est mort dans un accident il y a des mois déjà et, désormais libre, Djinn a lu le désir dans le regard des hommes. La crainte d’un échec l’empêche d’y répondre. Un jour pourtant Roland entre dans sa vie, tendre et délicat. Trop délicat peut-être et, dans ses bras, Djinn ne fait que pressentir le plaisir... Pourquoi faut-il que ce soit Thomas qui le lui révèle, lui pour qui les femmes ne sont que des objets qu’il veut manier au gré de ses désirs les plus pervers ? Djinn consent à tout d’abord, subjuguée, puis se méprise et s’interroge : l’exaltation érotique sombre-t-elle fatalement dans le noir soleil des voluptés sado-masochistes ? En elle qui l’emportera ? La libre lucidité ou l’esclavage des sens ?