Le mardi, le mage délaisse sa boule de cristal : c’est le jour du pendule. Entre ses doigts subtils, le petit disque frémit, tremble au-dessus de l’objet confié par le visiteur. Et dans ses oscillations, M. Arnold “voit” le passé, le présent, l’avenir... de ces femmes et de ces hommes qui pénètrent dans son cabinet, anxieux et cependant confiants. Ainsi cet ecclésiastique qui des plis de sa soutane sort un disque : Rêve de valse. Le pendule révèle la naissance du drame, puis le prêtre parle, se délivre, s’apaise... Ainsi cette blonde épanouie, au roucoulant accent slave. De son cou elle détache une croix d’or. Le pendule conseillera à la fantasque Marina d’être toujours plus fantasque ! La journée du “magicien du cœur” commence à peine. Dix visiteurs encore espèrent en lui...