Pour la première fois, un roman retrace le tableau vécu de cette génération qui se trouva fournir en 1956 le contingent des « disponibles » ; c’est ainsi que l’on appela ceux que le gouvernement Guy Mollet renvoya servir en Algérie douze mois supplémentaires... Disponibles : L’adjectif dépasse en fait largement le cadre d’une catégorie militaire, pour définir un état général : celui de toute une jeunesse oubliée par son pays. A cette disponibilité, que propose-t-on ? Par quoi lui répond-on ? Le drame quotidien de ces questions toujours sans réponse et sans cesse reposées, G.-M. Mattéi le décrit avec passion, dans un style direct bien loin de tout « nouveau roman » : La génération des disponibles ne veut pas être une génération perdue...