Sans tarder, faites la connaissance de Paulette, une fille ingrate et drôle, candide et impertinente, et plongez-vous dans son monde onirique !
Vous ne connaissez pas encore Paulette ? Ne paniquez pas, une séance de rattrapage est prévue. Paulette est une ingrate drôle. Candide et impertinente, avec sa jovialité, son humour décalé et son enthousiasme à toute épreuve, elle est un rayon de soleil. Quand on plonge dans son monde onirique, on boit une tasse de bonne humeur. Sa muse Clochette est le fil rouge de l’histoire. Atypique, Clochette est lumineuse, malicieuse, effrontée… et parfois paresseuse. Mais elle est terriblement puissante. Clochette associe la passion et la raison, souvent à contretemps. Dieu passe de temps en temps voir Paulette, même s’il se fait parfois remonter les bretelles. Un vent de désobéissance et de liberté souffle. Des bourrasques d’amour aussi, car Paulette n’est pas une économe du palpitant… Grâce à Clochette, Paulette princesse se transforme en Paulette suffragette. Au cours de cette mutation, on survole en musique l’insouciance des années quatre-vingts, les bouleversements des années quatre-vingt-dix puis les doutes de l’an deux mille. On atterrit enfin dans notre société moderne et décomplexée : Internet, les sites, les rencontres cocasses et la revanche d’une femme accomplie. Paulette nous surprend par son originalité et ses réactions fantasques. À mi-chemin entre Bridget Jones et Peter Pan, ce roman, saupoudré d’étoiles de Jean Cocteau, restitue à nos vies bien rangées, l’humour et la légèreté dont nous avons besoin.
Suivez l'évolution surprenante de la fantasque Paulette depuis l'insouciance des années quatre-vingts jusqu'aux années 2000 et 2010 dans une société moderne et décomplexée, dans un roman bourré d'humour, d'originalité et d'onirisme.
EXTRAIT
— Qu’est-ce que tu veux chameau de gosse ? Je savoure l’heure du snooze, un bon sommeil paradoxal où se mélangent zénitude et plénitude. Enfin, j’oublie ma servitude quelques minutes. La quiétude totale ! Clochette est ma muse. Elle ronchonne mais ne me laisse pas tomber. Je lui sonne les grelots et lui tire l’oreille à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Avec un gros soupir, elle finit par me répondre avec douceur, patience, objectivité et dérision.
Non, je ne suis pas schizophrène. Clochette est mon équilibre, ma bonne conscience, mon Jiminy Cricket. J’aime la regarder se reposer sur son lit de coton. Elle dort avec un sourire de bienheureuse, juste vêtue d’une mini robe en taffetas lavande. Elle a la joliesse et le charme d’une sirène, avec des ailes graciles et des étoiles dans sa chevelure ondulée.
— J’ai une idée du tonnerre Clochette. Mais sans la présence de ma muse chérie, c’est se lancer dans la bouillabaisse sans les poissons de roche, ou peine perdue si tu préfères.
— Tu veux devenir Chef ? Tous aux abris et au régime ! Les recettes, pour toi, c’est comme un énoncé de probabilités avec remise pour un billard chinois. Apprends déjà ce que signifie clarifier, mijoter, réduire, écumer, faire un lit, mouiller, barder, déglacer… Après on en parle.
— Meuh non, pas Chef… Écrivain.
— N’emploie pas de grand mot Paulette. Gratte-papier colle plus à ce que tu produis. Tu ne fais que noircir du papier avec un mouchoir humecté de larmes et de morve dans les mains, tout en espérant que chougner par écrit t’apporte la reconnaissance.