Je crois que la Transition énergétique constitue une véritable révolution silencieuse. Cette révolution est, selon moi, extrêmement profonde et riche d’opportunités. Une entreprise comme La Poste, qui possède un patrimoine immobilier très important, et une des premières flottes de véhicules éclectriques au monde : doit se poser la question de son autoproduction d’énergie.
Le Projet GEPY (Gestion Électricité Postale Yvelines) est né de cette conviction. Ce projet consiste à tester sur le parking d’un site de La Poste, une ombrière dont le toit est constitué de panneaux photovoltaïques. Celle-ci permet d’abriter et d’alimenter en électricité photovoltaïque deux véhicules électriques et/ou un bâtiment, suivant l’heure de la journée ou l’ensoleillement. D’autre part, cet équipement de production d’énergie est associé à un système de stockage et de gestion de l’énergie électrique. Le dispositif comprend également un volet recyclage et économie circulaire, puisque ce système de stockage possède des batteries de deuxième vie provenant d’anciens véhicules électriques. Le démonstrateur est en test depuis le 6 février 2019. GEPY permet d’autoproduire son électricité, de la stocker, et de la gérer.
Ce document a un double objectif. Présenter la synthèse des résultats de l’observation durant une année, du fonctionnement du projet GEPY ; dans une première partie. Mais aussi partager l’expérience vécue par l’équipe ayant suivi ce projet : fonctionnement de l’équipe, management, suivi des actions, et collaboration entre les parties prenantes. L’objectif de cette deuxième partie étant de prendre de la hauteur, pour tenter de comprendre l’aventure collective qu’a été GEPY.
J’avais envie de témoigner, de partager ; et pourquoi pas d’inspirer le lecteur à travers ce retour d’expérience ?