« Faire de la musique » s’adresse d’abord à ceux qui jouent d’un instrument sans être musiciens professionnels. Michel Briguet conserve les éléments d’une première édition qui avait réhabilité l’activité de l’Amateur. Mais il y ajoute une défense de cet Amateur stérilisé par des « récupérations », « sélections » ou « agressions » diverses, et la pousse vigoureusement jusqu’en des conséquences bien plus générales, sans respect excessif des idées reçues. Aussi, prenant ses responsabilités, refuse-t-il de citer en référence les nombreux organismes publics ou privés avec lesquels il a collaboré depuis plus d’un quart de siècle et propose-t-il pour unique laissez-passer une phrase du livre, qui couvre des milliers d’expériences : « On peut récuser mes opinions ; on ne saurait récuser l’exceptionnelle diversité de mes sources d’information directes. »