La physiologie des invertébrés et leur endocrinologie furent, longtemps, un complément de la zoologie : après avoir décrit et classé les formes animales, on étudiait leur fonctionnement. Ce côté zoologiste subsiste : il n'est pas indifférent de savoir comment une astérie mûrit ses œufs, ou comment une crevette adapte sa couleur à celle de son milieu naturel.Mais, à côté de cet intérêt zoologique, il en est récemment apparu un autre : l'endocrinologie des groupes les mieux connus (astéries, annélides, crustacés, insectes) est maintenant étudiée aux niveaux cellulaire et subcellulaire. Il s'avère que les mécanismes d'action mis en évidence sont singulièrement uniformes dans l'ensemble du règne animal. C'est ainsi que, parfois, les « modèles » invertébrés se montrent expérimentalement plus favorables pour résoudre des problèmes généraux intéressant l'ensemble des espèces animales, homme compris.