Une descente aux enfers.
Ténèbres, Trois histoires au cœur de la noirceur...
Les univers sont inquiétants, les personnages maudits, sans rémission possible ; ici c'est une descente aux enfers qu'on vous propose... alors, âmes sensibles s'abstenir !
Plongez au cœur de la noirceur grâce à 3 histoires noires et inquiétantes.
EXTRAIT
Dans un silence suffoquant, tous les néons et réverbères se mirent à hoqueter de leur lumière. Un grésillement chaotique se fit entendre, la ville et ses enseignes étaient brusquement devenues épileptiques. Un vent puissant s'engouffra dans le dédale des rues. Les unes après les autres, les lumières s'éteignirent, tout comme les feux des quelques voitures qui circulaient encore à cette heure tardive. C'était comme si l'air était chargé d'électricité, comme si celui-ci venait de se... court-circuiter. Des gouttelettes noires vinrent alors frapper les carreaux de ma fenêtre. La pluie, plus sombre que la nuit, venait de sa source de jais, inonder mon paysage urbain. Au-dehors on entendit des bruits de freinage et le fracas de tôles froissées. Il semblait que cette nuit poussait au carnage... Quelques cris de panique ponctuaient cet univers sonore de casses et débris. Je n'en croyais pas mes oreilles et par dénis, mis cela sur le compte de la fatigue et de l’affabulation. Dès demain, tout rentrera dans l'ordre. Afin de me rassurer je me disais : ces chauffards n'avaient pas à rouler sans leurs feux. Mais cette pluie noire... ce black-out soudain... ? Non ! Assurément demain il fera jour.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Trois excellentes nouvelles qui font de ce petit livre une expérience prenante, à la limite entre l'horreur et le thriller. Chaque histoire plonge efficacement dans une nouvelle ambiance oppressante. C'est plaisant la redécouverte d'un nouvel univers, et excitant d'en démêler les mystères. A la limite entre Black Mirror et Silent Hill, on doit se contenter de cette courte aventure car on en en redemanderait bien un peu plus. - Gargoula, Sens Critique.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jeune auteur de 34 ans, passionné par le fantastique, Damien Coudier a toujours pensé que les ténèbres dévoilent plus qu’elles ne dissimulent… Partisan de l’onirisme, pour lui tout bon cauchemar recèle sous son puzzle difforme une vérité, l’écriture est un moyen de la sonder. C’est pour cela qu'il aime écrire, pour donner du sens à la peur.