Temps perdus est un roman un peu particulier ou s'emmêlent et se bousculent la temporalité et les destins personnels. Après son succès de librairie, FIV à papa (éditions Jourdan), on retrouve ici un thème cher à Thierry CHESNEAU : l'infertilité et la douleur liée à l'absence d'enfant. De cette souffrance va découler un enchevêtrement d'événements liés entre eux par le hasard, jusqu'au drame. La culpabilité, la radicalité, la solitude, sont des maux qui, chacun, peuvent conduire à de tels drames. Et lorsqu'ils s'additionnent, la note peut être salée. Un récit captivant si au cours duquel on peut se perdre, on se retrouve immanquablement à la fin.
À PROPOS DE L'AUTEUR
50 ans à arpenter notre terre pour Thierry CHESNEAU, dont une partie au service de la Gendarmerie Nationale, institution dont il rêvait de faire partie depuis l'adolescence et qui lui a donné l'occasion de se confronter autant à la détresse qu'à la perversion humaine. Voilà pour le goût de l'enquête et de la recherche de la vérité. Pour celui de la littérature, c'est la plongée, dès l'âge de 15 ans, dans les classiques américains, de Fante à Steinbeck, qui l'a mené à la passion pour les histoires humaines, complexes et parfois dramatiques. Trente ans plus tard, Il ne lui restait plus qu'à écrire ses propres histoires, humaines, complexes et dramatiques. Gendarme et écrivain, deux vies qui se côtoient, se complètent et se répondent. À l'aube d'une retraite annoncée, l'écriture et la fiction semblent désormais être, pour lui, des activités qui prendront le relai de l'enquête et de la réalité... au bon vouloir des lecteurs.