« Je sens le péril de ma démarche quand je cerne, jusqu’à les bloquer, les formes fuyantes de la parole. Sans intelligence. Avec le seul pouvoir de la commune candeur. C’est qu’il y a tentation, malgré l’exemple contraire, à ne pas briser les contours rythmés immémoriaux. Parce qu’une assurance est donnée qu’en eux, aussi, se capte le mystère. Dans le noyau. Que là, des fissures indéfinies éclatent. Nuit Noire (1959) et Les Eaux d’en Bas sont un seul moment, une même expérience désemparée qui révèle, par visions progressives, et dangereusement, une personne dont je vois grandir la majuscule. Vers Elle, je vais. »