Un Marine, envoyé en Irak, cherche à venger son frère, tué par un membre de Daesh.
Devenu Marine comme son père, il est sniper en Irak et Afghanistan. Entre temps, Paul reporter "freelance" qui couvre la guerre en Syrie tombe dans les mains de Daesh. L'État islamique met en scène sa fin tragique en le décapitant. Peter qui a fini son service, n'a qu'une idée, retrouver le bourreau qui a tué son jeune frère. La seule info qu'il possède, c'est l'adresse d'un avocat au Liban. De fil en aiguille, il réussit avec l'aide d'une réfugiée syrienne Hiyam à localiser le bourreau et l'éliminer.
Dans un thriller contemporain, suivez les aventures de deux frères immergés dans la guerre en Irak.
EXTRAIT
C’était couru d’avance ! Peter le sait dès le début. Le vol n’a jamais rattrapé son retard. À Paris, malgré un sprint d’enfer dans ces foutus couloirs, il a raté la correspondance. Et pour comble de malchance...
— Désolé monsieur, mais aujourd’hui tous nos vols sont « fully booked ». Je ne peux vous proposer qu’une place demain matin à 9 heures sur un avion de notre compagnie.
— Mais moi je m’en f...
À quoi bon s’énerver ! Il y aurait bien une solution. Un vol sur une autre compagnie, en début de soirée. Ce qui le fait atterrir assez tard à Beyrouth. Pas « convénient » comme on dit aux States ! Il faut savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur dit l’adage. Il se calme et accepte le vol du lendemain.
— Nous vous réservons une chambre à Paris si vous le voulez bien.
— Non, je veux rester à l’aéroport. On m’a parlé de l’hôtel Sheraton.
L’hôtesse tique un peu. Elle ne peut prendre elle seule la décision. Petit coup de fil dans une langue qu’il pense être de l’arabe. Des hochements de tête. Des « oui, oui » et :
— C’est OK ! Vous avez une chambre au Sheraton comme vous le désiriez. L’hôtel est le seul à être implanté dans l’aéroport. Il a la forme d’un bateau. En sortant, vous ne pouvez pas le rater. Est-ce que nous gardons votre bagage ?
— OK ! Demain, vous êtes certaines, départ à 9 heures ?
— Oui, monsieur, c’est cela. Vous devez vous présenter au comptoir MEA au moins deux heures avant pour les contrôles de police et de sécurité. Avec les excuses de notre compagnie pour ce fâcheux contretemps, je vous souhaite un bon vol demain.