430 av. J.-C., Phidias, génial sculpteur grec, meurt à Olympie. Deux mille cinq cents ans plus tard, un sarcophage portant son nom est retrouvé par un archéologue grec. À la même période, à Londres, on est en pleine tourmente de restitution des chefs-d’œuvre du Parthénon, recelés depuis près de trois siècles au British Muséum. Responsables scientifiques, politiques et culturels projettent dans le plus grand secret de s’emparer sans délai des restes de Phidias afin de tenter un triple prodige : faire revivre ce mort glorieux grâce à son génome reconstitué, vérifier l’hypothèse de la conservation génétique de sa mémoire antique et si possible, lui faire produire de nouveaux chefs-d’œuvre. Mythologie, histoire, science-fiction et risques bien réels des dérives de la recherche scientifique s’entremêlent inextricablement en une tragédie romanesque intemporelle.