Les experts américains en stratégie militaire avaient tout prévu, sauf ça... Et parce qu’ils ne l’avaient jamais envisagé, la fantastique machine de guerre américaine chargée de détecter, puis de neutraliser toute attaque nucléaire venant de n’importe quel point du globe, cette formidable machine était tout à coup impuissante, inutile... L’avion fonçait sur New York, et les généraux du Pentagone n’y pouvaient rien. Non seulement, ils ne savaient pas d’où venait l’appareil, mais trente secondes avant l’explosion, ils n’étaient même pas certains de son chargement. Dans son P.C. souterrain de la Maison Blanche, le Général Brake se souvenait d’une vieille théorie que les experts avaient baptisée « La bombe sous le paillasson ». Personne n’y avait cru. Et maintenant, New York était atomisé... Le Président téléphonait à Moscou, et quelque part au Nord de Pékin, en pleine révolution culturelle, un colonel chinois se frottait les mains... C’est la fantastique histoire de cette opération que Robert Buchard, avec un étonnant talent de narrateur, a reconstituée dans « Trente secondes sur New York », à la fois roman haletant, passionnant, et anticipation tragique et grandiose qu’on lit d’une traite.