La liberté de ton, une lucidité parfois ironique caractérisent ces études sur Gide, Montherlant, Jouhandeau, Mauriac, auteurs dont Jean-Louis Curtis a si bien assimilé la manière qu’il peut donner, de chacun d’eux, des pastiches étonnants de ressemblance et de drôlerie. Ainsi, à l’analyse minutieuse fait suite une synthèse qui complète admirablement le portrait littéraire. La seconde partie, peut-être la plus remarquable du livre, est une critique serrée des théories de Sartre sur le roman, — mise au point devenue classique à laquelle se réfèrent volontiers les historiens de la littérature.