Dédié au président Carter et au cardinal Marty, ce livre constitue le J’accuse ! de Jacques Isorni. L’accusé, c’est l’imposture qu’il voit « à tous les créneaux » de notre temps. Pour le défenseur de Philippe Pétain, la plus grande est la condamnation du Maréchal exigée et organisée à l’aide de faux par de Gaulle, à seule fin de se « légitimer », ce que Jacques Isorni appelle le « mensonge d’État » de cette nouvelle affaire Dreyfus plus grave que la précédente. Prisonnier de sa position, de Gaulle appelle Thorez et poursuit Pétain. Isorni dénonce également les ministres de la Justice qu’il appelle « faussaires de la loi » qui s’opposent contre la loi à toute révision. Et d’autres impostures encore : les sanglantes violences de l’épuration, le mensonge de l’exécution de Brasillach, la violation des Droits de l’Homme au nom des droits de l’homme, l’implacable « justice » gaullienne contre les défenseurs de l’Algérie française. Puis passant de l’article 11 du Code de Procédure pénale sur le secret de l’Instruction aux crimes de guerre et à l’imposture de certaines représentations de Bayreuth, il termine par le Crépuscule des Dieux. Pour l’auteur, de Gaulle n’est-il qu’un faux dieu, entré déjà dans le crépuscule qui précède la nuit ? On n’écrira pas la véridique histoire de ce temps, sans se reporter à cet ouvrage que Jacques Isorni a écrit avec passion.