Pierre Talian est acquitté à l’issue d’un procès. Il était accusé d’avoir poussé dans un précipice son ami Furkof. Libéré, Talian va retrouver Nicole, la femme de Furkof, qui est sa maîtresse. Mais la vie au grand jour qu’ils vont pouvoir mener désormais est empoisonnée par la présence obsédante d’un troisième homme : à l’issue de l’audience au cours de laquelle a été prononcé l’acquittement, l’un des jurés, Vanier, un photographe, a jeté à la face de Talian ce simple mot : « Assassin ! » Dès lors Talian va s’imaginer voir partout ce Vanier. Puis, n’y tenant plus, il s’arrangera pour faire sa connaissance et l’attirera chez lui. Vanier prendra peu à peu une place grandissante auprès du couple. Un lien étrange se noue entre les deux hommes, qui est à la fois de l’amitié et de la haine. Le photographe se transforme, sort de lui-même : il occupe exactement auprès du couple Talian-Nicole la place qui était celle de Talian auprès du couple Furkof-Nicole. Jusqu’au jour où Talian glisse mystérieusement dans le précipice où est mort Furkof.