Le duc de Touchefond et 99,9 % de ses sujets sont folzingues, ce qui, en 1972, n’est pas surprenant. Des circonstances érotico-économiques et autres hasards ont conduit quelques savants toccafundiens à inventer une bête folzingue dont les ravages — estimés à plusieurs milliards de fafignols — ne se limitent pas, hélas à la mise à mal de bien consommables, ni à l’évanouissement de lots de prolétaires croqués vifs ; le monstre fait aussi obstacle aux amours de Justine, la fille du duc, et de Blaise, son bibliothécaire. L’auteur se défend d’être porteur d’un message ; les services des postes et télécommunications sont là pour ça. Il s’est amusé à écrire ce conte, n’hésitant pas à jouer du contrepet et de l’alexandrin, de l’anacoluthe et de l’anxiété, du barbarisme et de l’à-peu-près, de l’anarchie et, naturellement, du bilboquet. Surtout il exalte la merveilleuse vertu de l’humour et du rire.