Y a-t-il encore une République des Lettres ? ou plutôt, n’y a-t-il plus qu’un marché de la littérature ? Une foire pittoresque à visiter avec ses petits et grands bazars, sa brocante, sa publicité, ses fraudes, ses concurrences plus ou moins loyales ? On trouvera peut-être qu’il était nécessaire de peindre, non sans humour, les rapports entre amateurs et professionnels, nègres et négriers, chers-maîtres et disciples, aînés et cadets, contemporains et postérité, producteurs et consommateurs. Cette suite de chroniques, dont nul ne contestera l’érudition et la compétence, détruira peut-être de nobles légendes et de pieux préjugés. Mais elle aidera à voir plus clair dans l’histoire réelle des lettres... et de la société moderne.