Au large de Saint-Malo, le peintre de marine Jacques Aubry à bord de la Morgane, la goélette du sportsman Justin Réal lutte depuis plusieurs jours contre la tempête... tous les passagers à bord sont affreusement malades. Un froid abominable s’est abattu sur la mer, il neige... De tous les horizons retentissent des S.O.S. de navires en péril et les navires de guerre basés à Brest se transforment hâtivement en remorqueurs de sauvetage. Ainsi commence le récit bouleversant de « l’homme qui volait le gulf-stream » et qui pourrait aussi bien être un film de science-fiction car l’immense courant marin auquel l’Europe doit de vivre vient d’être détourné de son cours. Comment et pourquoi ? Au milieu d’une atmosphère d’hallucination l’apparition d’Agostino de la Fonseca éclaire le drame qui se passe entre la volonté d’un homme et les forces harmonieuses de la nature, jusqu’au dénouement des événements qui vont s’enchaîner implacablement pour aboutir heureusement à la délivrance.