Né à Clermont-Ferrand, le 18 Janvier 1924 ; fait ses études dans cette même ville puis à Paris où il suit les cours de Licence de Philosophie à la Sorbonne. Publie ses premiers vers dans différentes revues de jeunes : « Jeune Auvergne », « La Main au Feu », « Io », et surtout « Abat-Nuit », revue qu’il fonde avec quelques camarades en 1950 et dont il dirige pendant les années 50 et 51 un centre de province à Clermont-Ferrand. Participe à des émissions poétiques à la Radiodiffusion (Club d’essai, Paris-Inter, Poste Parisien). Aime la peinture moderne, la musique de Mozart, le sport automobile. Sa poésie, faite plutôt d’images que d’idées, cherche d’une manière condensée à dégager la sensibilité des choses, craint l’épanchement, le débordement, le classicisme démodé et le modernisme volontairement obscur ; a horreur de tout ce qui n’est pas construit. Attribue au Poète un destin supérieur auquel il faut tout sacrifier. Sa poésie écrite pour quelques-uns ne s’adresse pas à la foule.