Histoire perdue, inventée, réalisée par sa perte même ; contrainte, par son inachèvement, à être présente, sans cesse à la recherche de ce qui la fit. Pourtant, une impossible rencontre avec aujourd’hui, sinon pour le mettre en doute et répéter qu’il ne s’agit que d’un vieux négatif usé, déjà connu. Le monde à travers un trou de cerveau, ou un trou de cerveau au monde. Et les mots qui ne laissent rien entrevoir vraiment, qu’une tentative de questionner la réalité, et n’oublient pas qu’il y eut « l’amas de sons, puis l’amère migration, avec de la terre en trop qui soulève et articule la piante alphabétique ».