Fajardie est un homme de gauche fidèle à son idéal. Il avait vingt ans en mai 68, il partage la désespérance de ceux qui ont vingt ans aujourd’hui et les invite à renouer avec l’espoir qui a ensoleillé sa jeunesse. Espoir d’une vie libre, heureuse et fraternelle. Sa Chronique d’une liquidation politique est l’autopsie lucide et violente d’une dérive, la révolte romantique d’un pur, un miroir qui indisposera autant les notables que les résignés car elle n’épargne absolument personne. C’est le blues émouvant d’un cœur blessé.