S’il est un maître de la littérature policière qui ait su restituer avec justesse l’atmosphère de la province française, c’est bien Paul Gerrard, ou plutôt l’auteur qui se cache sous ce pseudonyme. Ce lauréat du Grand Prix de littérature policière en 1959 – pour Deuil en rouge – ne se destinait pourtant pas à l’écriture, et il erra à travers des domaines aussi divers que la banque, le cinéma, la presse, accumulant sans doute autant de renseignements qui devaient lui servir plus tard... Auteur de romans pour la jeunesse, de nouvelles cruelles et drôles, de romans où le drame le dispute toujours à l’ironie, Paul Gerrard fait mouche à chaque fois, grâce à une écriture affutée et un sens du détail... qui tue !