C’est un voyage en eaux troubles, peut-être, mais un voyage drôle. Inusité. À l’âge de dix ans, Kim quitte son Moscou natal pour rejoindre ses grands-parents maternels à New York. Mais le voyage, rocambolesque, aboutit chez sa tante, à Montréal. Kim y prend racine. Passionnée des arts – la musique, la danse, le théâtre –, elle crée le personnage de Fanfreluche à partir d’un souvenir d’enfance. De cette enfance, elle raconte la tendresse que lui prodiguait sa grand-mère paternelle, mais, également, des moments dramatiques vécus dans le répressif régime communiste de Staline.Kim raconte comme elle sait si bien le faire, avec son style unique, qu’on reconnaîtra pour l’avoir tant écouté. Ses propos sont illustrés par de nombreux documents. On y trouve des photos d’elle et de ses proches, sa lettre d’enfant communiste à ses grands-parents en Amérique… Et, bien sûr, des photos dans ses rôles à la télévision et au théâtre, qui est devenu sa famille et son pays.