Les femmes ? “la meilleure moitié de l’humanité”, disait Gandhi et il reconnaissait en son épouse, Ba pour les intimes, “son professeur de non-violence” Indoues ou musulmanes, Anglaises comme Mirabehn ou Danoises comme Esther Faering, elles venaient vers lui, timides, faibles et malheureuses. Il leur rendait le goût de vivre et de servir parfois jusqu’à l’héroïsme. Devenues institutrices, assistantes sociales, ministres aussi, ou simplement attachées au service des paysans et des intouchables, elles lui devaient formation de leur esprit et de leur cœur. A travers la vie admirable de sa fidèle compagne et de quelques-unes des femmes qui ont vécu à ses côtés, l’auteur montre l’effort constant que le Mahatma a poursuivi en faveur de toutes. Camille Drevet a habité aux Indes. C’est à partir de souvenirs vécus, d’anecdotes authentiques, de correspondances privées, qu’elle a pu retrouver ce visage peu connu de Gandhi ami et protecteur des femmes.