Moïse l’Égyptien... Il est rare que, en deux mots, un titre exprime aussi totalement le contenu du livre qu’il recouvre. Moïse l’Égyptien... Il ne s’agit pas d’une bravade : l’autorité qui s’attache désormais aux travaux d’Albert Slosman, reconnue à Jérusalem comme à Rome, à Paris comme au Caire, ne laisse pas de doute sur l’importance de la version que donne l’auteur de “la Trilogie des Origines” de la mission d’une des plus grandes figures de l’histoire universelle. C’est à la tête d’un peuple unique, Juifs et Égyptiens confondus sous le même joug d’un usurpateur pharaonique, que Moïse partit à la recherche de la Terre promise — cela est ici montré et démontré de la manière la plus vivante et la plus éclatante. Et ainsi est administrée la preuve formelle que Juifs et Égyptiens, bien plus que cousins éloignés, sont frères de sang. On mesure à cette affirmation la véritable révolution que cet ouvrage introduit dans l’histoire officielle et les conséquences que sa publication peut avoir dans le conflit fratricide qui divise aujourd’hui le Proche-Orient. Ajoutons que la forme qu’Albert Slosman a donnée au récit de cette immense aventure en rend la lecture aussi passionnante qu’éclairante.