Quarante-six ans après son suicide dans les jardins du collège Villa Maria à Montréal, le jour des ides de mars, Hubert Aquin continue de fasciner par son parcours flamboyant et son intelligence littéraire.Entre le 16 mars 1977 et le mois d’octobre 1978, plus de soixante-dix textes parus dans les médias écrits québécois se sont efforcés de saisir, voire de circonscrire le phénomène Aquin : sa vie, son œuvre, sa mort représentent un tout qui doit subitement prendre un nouveau sens. Car l’événement devient un drame dont l’ampleur est sans précédent dans notre champ culturel.