Le drame vécu par l’individu aux prises avec la Justice, effrayé, subjugué par elle, qu’il soit coupable ou innocent, c’est ce que fait revivre le livre de Jacques Isorni, à travers l’expérience de deux procès inconnus du public et cependant exemplaires par leur actualité et leur intensité dramatique. Dans le débat qui s’institue aujourd’hui sur certains procédés de la police et la manière dont la Justice est rendue, sur les rapports qui existent entre juges et policiers, sur le problème capital de la peine de mort et du droit de grâce exercé par le chef de l’État, Les aveux spontanés, récit écrit avec la passion d’un avocat qui a vécu et souffert quelques-unes des grandes causes de notre temps, apporte une contribution remarquable.