La violence, partout. Un ambassadeur enlevé dans les rues de Sao Paulo ; un avion détourné au-dessus de Détroit ; un policier assassiné de l’autre côté de la Bidassoa ; un immeuble qui brûle dans la banlieue de Belfast Pourquoi ? Ceux que l’on désespère sont conduits irréductiblement au terrorisme et à la violence. Et ceux que l’on désespère sont légion : victimes du colonialisme (Angola) ou du racisme (Rhodésie, États-Unis) ; minorités économiquement ou culturellement opprimées (Québec, Pays Basque, Irlande) ; proies de dictatures militaires de type fasciste (Brésil, Espagne). Partout, on exploite, on opprime, on censure, on torture. Mais aujourd’hui, les minorités opprimées sont devenues agressives. L’équilibre mondial issu de Yalta et de la guerre froide connaît ses premiers craquements : aujourd’hui, les “damnés de la terre” dynamitent les continents. Les conflits sont multiples qui voient les désespérés, à coups de bombe et de cocktails-molotov,. remettre en cause la loi et l’ordre des “Grands”.