Une combinazione énorme, un imbroglio colossal qui rappelle à la fois le krach Sindona, l’affaire Lockheed et le scandale du Banco Ambrosiano : une magouille gigantesque où l’on retrouve pêle-mêle la C.I.A., le F.B.I., la Mafia, la loge P2, l’Opus Dei, le Tout-Rome... et, aussi, le Tout-Vatican. Plus une barbouze tous azimuts dont on n’a jamais su très bien si elle travaillait pour l’Est ou pour l’Ouest ou encore pour les deux à la fois. Pour voir clair dans un embrouillamini pareil, il fallait un Jonathan Kern. Mais il fallait aussi qu’il endosse, comme « couverture », un costume qu’il n’avait jamais porté de sa vie.