Tu m'as détruite. En tout cas, j'y ai cru un moment. Un bon, long moment. J'ai cru qu'il n'y avait même plus d'espace pour me reconstruire. Plus rien. Peut-être que c'est ça que ça prenait. Me briser au grand complet. M'anéantir. Pour pouvoir mieux rebâtir. Partir de rien. Recommencer à zéro. Pour faire ça plus solide, plus beau.Perrine Madern signe un roman d'amour et d'amitié poignant et vrai, qui tient sa puissance dans le ton à la fois mélancolique et incisif de la narratrice. Reste encore un peu révèle qu'il faut apprendre à se reconstruire, malgré la douleur et les pertes.