"...Les journées achevaient de mûrir les raisins et les pommes. Un air sucré, un peu languissant, portait des guêpes. Dans le coin du jardin, près de la porte, la touffe d’héliantes inclinait ses soleils d’or. À la tuilerie, les ouvriers moulaient en chantant, tandis qu’on entassait, très haut, la barge des fournées qui se cuiraient l’hiver." Dans son joli monde fait d'oiseaux, de bourgeons, de poésie champêtre, Rosalie va-t-elle pouvoir rester ? Ou bien aller à Mézières, avec des jeunes filles si bien vêtues et donc forcément savantes. Un roman qui fleure l'ancien temps, l'insouciance, les débuts de la vie...