Les régions arides sont celles où le bilan humidité-évapotranspiration est négatif toute l’année ou une partie de l’année, au point que la végétation en paraît absente ou du moins clairsemée. Aussi, les paysages y sont-ils minéraux, les formes dénudées du relief frappent l’imagination. Elles résultent en effet de processus originaux. Ces pays, en apparence vides et sans vie, s’étendent sur plus du tiers de la surface des continents, depuis les « déserts » chauds tropicaux jusqu’aux semi-déserts et aux steppes subtropicales et continentales tempérées. Or, ni la végétation ni les animaux n’en sont jamais tout à fait absents. L’homme lui-même y a trouvé, à l’aube de son histoire, des conditions favorables à son expansion, à la pratique de l’élevage et de l’agriculture, à l’organisation d’États. Mais aujourd’hui où il craint de manquer d’espace et de ressources, les déserts, pour variés qu’ils soient, deviennent de vrais déserts et l’homme est responsable à la fois de leur abandon et de leur extension. La désertification peut-elle être combattue ?