En découvrant le corps encore tiède de Lerga, Domeno eut d’abord très peur, puis réalisa que sa vie était en danger. Ceux qui avaient supprimé le vieux syndicaliste savaient sans doute déjà que le mort avait eu le temps de se confier à lui. De la Bolivie au Mexique, ce fut un voyage pénible. A son arrivée dans un pauvre village du Yucatan, Domeno put estimer se trouver enfin à l’abri. Dès le lendemain, il était tué, ainsi que le prêtre américain auprès duquel il avait trouvé refuge, et l’ancien capitaine bolivien qui leur rendait visite. Ce dernier, armé, avait eu le temps de riposter avant d’être abattu. On sut ainsi que l’exécuteur des trois hommes appartenait à la C.I.A. et ça fit pas mal de bruit.