« Je crois en l’Église divisée, pécheresse, perdant ses adhérents qui juraient l’aimer le plus et portaient depuis 2 000 ans de faux témoignages. Née de père inconnu, déjouant toutes les règles et toutes les lois humaines, erronée depuis des siècles, porteuse d’un message qui ne lui appartenait pas, elle a séduit, elle a déçu, elle a trahi ; elle a beaucoup aimé aussi. Elle traverse la vie et le monde sur le dos d’un âne comme Jésus le jour des Rameaux. Je veux le dire, me souvenant des saints qu’elle a persécutés et méconnus. Elle n’est point faite pour compter les élus et poinçonner les places du ciel. Mais pour vivre le drame de l’homme dans sa vie et dans sa mort, avec lui. »