Dans un dernier sursaut, le Reich lance toutes ses forces disponibles contre les divisions alliées fatiguées, étirées sur un front trop étendu. Partout les Panzers percent, bousculent les positions hâtivement établies. presque aussitôt écrasées. Les unités se disloquent, se fragmentent, se réduisent parfois à deux ou trois hommes... voire un sergent obstiné qui fait tête à l’ennemi sans même se rendre compte d’une situation désespérée. Et ces individus se rencontrent, s’unissent, se replient en combattant. Ce sont eux qui tiendront dans Bastogne tout le temps qu’il faudra pour que les Alliés rétablissent le front sur la ligne initiale... dans la neige et le vent, nuit et jour, à l’accompagnement incessant des canons et des mortiers. Les Tigres, sûrs de leur puissance, dédaigneux des hommes qui les affrontent, écrasent tout sur leur passage, mais les hommes têtus finissent par en avoir raison.