L’eau ressortit à de multiples disciplines : climatologie, hydrologie, glaciologie, géomorphologie, biogéographie... ; aussi son étude est-elle rarement menée pour elle-même. Louvrage de Jean-Pierre Vigneau se veut une géographie (physique) de l’eau. Il est donc conçu comme un parcours transversal, organisé selon le continuum du cycle. L’angle choisi est celui du mouvement. L’analyse porte sur les échanges entre les grands réservoirs de la planète et sur les transferts au sein de trois d’entre eux. Ainsi, l’eau n’est ni reléguée au rang d’élément, ni réduite à un rôle d’agent ; elle est remise à sa place d’acteur déterminant du fonctionnement naturel, de thème central de la géographie.