« Je crois à la légitimité d’un certain lyrisme ; mais de farouchement individualistes qu’ils étaient (qu’ils sont encore trop), je voudrais à l’avenir que mes poèmes deviennent plus généreux, qu’ils témoignent de préoccupations plus larges. Je voudrais réaliser à travers eux une approche non seulement de l’autre, mais des autres, comme l’esquisse — du moins je l’espère — la dernière partie de mon manuscrit. C’est d’ailleurs dans cette perspective que j’essaie d’aborder maintenant le roman, devant lequel j’ai reculé jusqu’ici. Il me semble que le poète doit être intimement lié à la réalité quotidienne. »