Dès 1917, diverses institutions sont créées en Russie pour structurer l’entreprise de nationalisation des biens. De nombreux musées sont ouverts, disparates par leur statut, la nature et l’ampleur de leurs collections. Tous ont cependant un objectif commun : l’éducation du peuple, qu’elle soit artistique, technique ou idéologique. A travers un corpus aussi riche que varié, Aurélie Gosselin propose une étude de l’utilisation nationaliste et propagandiste qui a été faite des musées dans la Russie soviétique, au fil des orientations différentes données par ceux qui se sont succédé à la tête de l’ex-U.R.S.S.