Tensions dans l’enseignement de l’histoire nationale et des sciences sociales

Dans le creuset des nations, de nombreuses questions aux incidences territoriales, politiques, identitaires et culturelles agitent les communautés minoritaires et majoritaires. Comment ces tensions façonnent-elles l'enseignement des sciences sociales, en particulier l'histoire, dans différents contextes nationaux?Cet ouvrage offre un panorama impressionniste de ces questions à la lumière des réflexions et des interrogations soulevées par des chercheuses et chercheurs de différents pays. Tour à tour sont abordés des exemples de tensions qui modèlent ces réalités dans les contextes nationaux du Québec, du Canada, de l'Argentine, de la France, de la Grèce et du Portugal.Ces tensions font résonner des questions vives liées à l'affirmation des communautés autochtones, à la diversité culturelle et à la multiperspectivité, des enjeux majeurs pour l'éducation et le vivre-ensemble.Avec des textes d'Hervé Blanchard, Gérard Bouchard, Félix Bouvier, Graciela María Carbone, Yves-Patrick Coléno, Catherine Duquette, Pierre-Luc Fillion, Lindsay Gibson, Marie-Claude Larouche, Jacqueline P. Leighton, Stratigoula Pantouvaki, Glória Solé, Catinca Adriana Stan, Julien Vallée-Longpré et Márcia Vasconcelos.Directrice du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture, Marie-Claude Larouche est professeure titulaire au Département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ses travaux portent principalement sur la didactique des sciences humaines, l'exploitation pédagogique du patrimoine culturel et la médiation culturelle au moyen des dispositifs numériques. Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont L'histoire nationale à l'école québécoise : regards sur deux siècles d'enseignement (2012) et Les sciences humaines à l'école primaire québécoise (2014). Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE).Félix Bouvier est professeur titulaire à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ses publications sont nombreuses. Elles comprennent une quinzaine de livres, une quarantaine d'articles ou de chapitres scientifiques et plus de cinquante articles professionnels, principalement en histoire et en didactique. Il a dirigé les ouvrages L'histoire nationale à l'école québécoise, regards sur deux siècles d'enseignement (2012) et L'histoire nationale du Québec, entre bon-ententisme et nationalisme, de 1832 à nos jours (2021). Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE).Pierre-Luc Fillion est doctorant en éducation à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Sa thèse porte sur le raisonnement géographique d'élèves québécois du primaire et du secondaire au sujet des questions territoriales socialement vives. Depuis 2013, il intervient en formation initiale des enseignants à titre de chargé de cours en fondements et didactique des sciences humaines au Département des sciences de l'éducation de l'UQTR. Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE).