Jacques Isorni affirme qu’un de ses clients, venu un jour le voir pour un procès en recherche de paternité, lui confia des notes racontant sa singulière histoire en lui demandant de les faire paraître après sa mort, et que lui-même s’est contenté de les mettre en forme en vue de cette publication. Faut-il le croire ? En effet, un tel personnage a-t-il pu exister, qui n’est pas un séducteur, bien qu’il ait connu tous les genres de femmes et qui décide brusquement, à cinquante-deux ans, de vivre seul, de ne plus jamais partager son lit ? A-t-il pu exister, ce séduisant personnage, qui découvre dans la forêt de Heidelberg deux femmes dont on ne sait si elles le séduisent ou non : Sabine et Marie-Thérèse, des intellectuelles, appartenant à l’"Association des femmes diplômées des Universités" et qui à Bayreuth, par le miracle de Tristan et Isolde, se révéleront totalement différentes de ce qu’elle se croyaient ? Ce séduisant personnage, est-ce Don Juan troublé par la mort ? Seul le lecteur pourra répondre à la question en lisant Un diplôme en Bavière. Il se rendra compte que ce livre n’est libertin que d’apparence.