« Je m’appelle, nom et prénom, comme mon père. Cerdan Marcel. J’ai six ans lorsqu’il disparaît, en 1949, juste avant d’aller reconquérir son titre de champion du monde des poids moyens. À l’époque, tout le monde parle de la passion d’Édith Piaf et de Marcel Cerdan. Je grandis, je guette tout ce qu’on dit d’eux. Édith vient à la maison, à Casablanca, s’occupe des trois enfants et de ma mère, la veuve du boxeur. Je vais vivre plusieurs années chez elle, à Paris, elle me poussera même à boxer pour regagner le titre qui échappa à mon père. Parce qu’Édith m’a considéré comme son fils, dans ce livre, je dessine d’elle le visage que j’ai connu. Beaucoup seront surpris... Je raconte ce que je sais de l’itinéraire fabuleux de la chanteuse et du champion. Je rétablis comme je peux la vérité contre tous ceux qui ont voulu abîmer cette femme qui n’était que tendresse et générosité. Je dis tout. »