« Imaginons… oui, imaginons qu’un obscur technocrate en quête de notoriété échafaude un jour, dans l’ombre de son cabinet, un projet révolutionnaire : et si l’on décidait de faire commencer l’été le 21 décembre… ». C’est en ces termes que Claude Michelet s’attaque au décret du 20 septembre 1975 et à l’obligation de changer d’heure deux fois par an. « On ne triche pas avec le soleil », affirme l’auteur et avec lui médecins, mères de famille, enseignants, écologistes et agriculteurs s’insurgent contre l’absurdité d’une telle mesure. Ce pamphlet, étayé par une enquête rigoureuse menée notamment auprès de l’« Association contre l’heure d’été » présidée par un pédiatre, le professeur Boris Sandler, et de nombreuses personnalités, révèle les méfaits de l’heure d’été dans toute leur ampleur : l’incidence sur la santé, le comportement des enfants, les dégâts écologiques, les situations surréalistes que vivent les paysans français, belges et suisses. Il met aussi l’accent sur les prétendues économies d’énergie dont le ministère de l’Industrie n’ose même plus communiquer les chiffres.