L’histoire se passe dans une vaste demeure du Cotentin, à Château-Crêpe, où Véronique est venue passer les fêtes de Noël auprès de sa mère, Talou. Véronique retrouve là sa cousine, Élisabeth, ainsi que Vincent, son ancien amant, et Wenceslas, un jeune Polonais. Une suite d’événements troublants — auxquels Camille, la nouvelle bonne, n’est peut-être pas étrangère — va jeter l’angoisse dans le cœur de Véronique. Quelque chose, dirait-on, menace Château-Crêpe et ses trésors, dont une admirable collection de montres anciennes. Véronique n’a pas tort de craindre, car quelqu’un, dans l’ombre, convoite les richesses de Talou. Et le drame finit par surgir, sous une forme inattendue, bouleversant tout un chacun, et même l’ancêtre Déodat dont le portrait constituait jusque-là un des plus beaux fleurons de Château-Crêpe. L’ŒIL DE DÉODAT, c’est une fête, mais traversée de cruels moments de suspense ; c’est un monde sensuel, peuplé d’êtres beaux et d’objets précieux, mais sous cette aimable grâce se cachent on ne sait quels maléfices ; c’est un roman plein de délices, mais qui débouche sur le pire.