Le travail sur des formes "simples", sur des formes imposées, les "données" du langage en quelque sorte, est-il une chose simple ? C’est à voir. Et peut-être à entendre. Le contexte une fois effacé, les circonstances omises, qu’est-ce qui reste, sinon cette lyrique objective, attentive à l’écart de langage, ces immeubles presque immobiles, ces boulevards où il y a le monde en marche et en voyage, ces chambres habitées en creux par le geste invisible, ces objets présents jusqu’à disparaître, le mouvement même du temps ? Encore peut-on reprendre, autrement et ensuite, les éléments du puzzle et renier le livre unique, insuffisant mais nécessaire, comme une halte dans l’histoire où l’on verrait se profiler, désormais invoqué, implicite, les contours impersonnels d’un sujet. D.G.